Les tabatières recyclées peuvent devenir de nouveaux produits

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Le plastique utilisé pour fabriquer les tabatières est le polypropylène, également connu sous le nom de plastique PP, qui est l'un des plastiques les plus couramment utilisés dans les produits de consommation.

Cela rend les tabatières relativement faciles à recycler pour fabriquer de nouveaux produits.

Les chercheurs de SINTEF étudient maintenant les possibilités de donner à ces petites boîtes un cycle de vie plus durable, et peut-être circulaire.

L'objectif de ce nouveau projet est d'éviter que les tabatières en plastique vides ne soient traitées comme des ordures et finissent par joncher nos parcs et polluer les océans.

Les chercheurs ont mené un certain nombre d'expériences en laboratoire impliquant d'abord la fusion, puis testant la résistance du plastique recyclé. Ils ont étudié les types de nouveaux produits dans lesquels le plastique peut être transformé et évalué le niveau de pureté requis pour qu'il puisse être recyclé.

Moins les boîtes en plastique sont recouvertes de papier, plus le plastique recyclé sera pur, ce qui le rendra disponible pour une plus grande variété de nouveaux produits.

Le plastique provenant des boîtes recyclées les plus propres pourrait en fait remplacer le nouveau plastique utilisé pour la majorité des produits aujourd'hui.

Les boîtes contaminées par des traces résiduelles de papier pourraient convenir comme matières premières pour des articles tels que des cales ou des entretoises de renforcement utilisées dans l'industrie de la construction.

Sans surprise, la qualité du plastique recyclé était quelque peu inférieure à celle d'une tabatière neuve, mais la différence était si faible qu'elle était à peine perceptible à condition que des boîtes non contaminées soient utilisées comme matière première.

Les cartons les plus contaminés aboutissaient à du plastique qui avait d'autres propriétés. Par exemple, il était moins facile à mouler et ne convenait donc pas aux produits nécessitant du plastique fin, comme les emballages.

"Cependant, il existe de nombreuses applications pour ces plastiques plus grossiers. Ils peuvent être utilisés dans des produits tels que des meubles moulés ou d'autres gros articles", explique Ole Vidar Lyngstad.

Il est chercheur au SINTEF.

"C'est au fabricant de choisir la qualité sur la base de ce qui est considéré comme adéquat pour le produit en question", dit-il.

Une qualité adéquate est le facteur le plus important à prendre en compte lors de l'évaluation de la rentabilité du recyclage du plastique. Si la qualité est considérablement réduite, le recyclage ne sera tout simplement pas rentable.

Selon les chercheurs, si le plastique des tabatières est de haute qualité, il peut être recyclé plusieurs fois si des stabilisants sont ajoutés avant que la qualité ne se dégrade de manière significative.

Néanmoins, la chose de loin la plus écologique que nous puissions faire est d'établir un système de consigne et de recycler les tabatières usagées pour en fabriquer de nouvelles.

Cependant, cela n'est pas autorisé dans l'UE, où les directives de sécurité alimentaire se concentrent en particulier sur le thermoplastique PET (polyéthylène téréphtalate), qui est la norme dans les bouteilles de boissons.

Selon Lyngstad, les lignes directrices ne peuvent pas être transférées pour s'appliquer aux tabatières.

Les tabatières collectées peuvent représenter une source majeure d'une matière première plastique uniforme qui a une grande valeur sur le marché du recyclage car elle est facile à utiliser dans des produits qui exigent une qualité élevée.

Cependant, une qualité élevée exige que le plastique soit exempt de contamination par le papier.

Le retrait du papier est un processus relativement exigeant en ressources car il est difficile à laver. Pour cette raison, les fabricants Swedish Match envisagent de tester des emballages alternatifs qui utilisent du plastique PP au lieu du papier. Cela semble être la meilleure option si l'objectif est d'assurer un recyclage rentable des tabatières en plastique.

Dans l'optique du recyclage, retirer le papier de tous les emballages en plastique serait un bon début. Selon les chercheurs, cela éliminera un problème majeur de contamination du cycle du plastique.

C'est quelque chose que toute l'industrie de l'emballage bénéficiera de savoir.

Cela fait partie d'un projet conjoint avec les producteurs suédois de tabac à priser Swedish Match et l'entreprise de recyclage de plastique Norwegian Trash. Ce dernier a d'abord contacté SINTEF dans le cadre de sa recherche de solutions alternatives de cycle de vie des produits.

Norwegian Trash s'est auparavant concentrée sur le recyclage des plastiques rejetés dans l'environnement marin. L'entreprise a commencé à l'origine en tant que spin-off d'un collectif environnemental appelé Nordic Ocean Watch (NOW), qui organise des projets de nettoyage des déchets côtiers.

Ce contenu est créé par le personnel de communication de SINTEF, qui utilise cette plateforme pour communiquer la science et partager les résultats de la recherche avec le public. SINTEF est l'un des plus de 80 propriétaires de ScienceNorway.no. En savoir plus ici.